D’entrepreneur à investisseur

D’entrepreneur à investisseur, les clés de la réussite :

Lorsque l’entreprise familiale grandit et se développe avec succès, elle est rapidement confrontée à des choix d’investissements, que ce soit pour placer une trésorerie excédentaire ou un produit de cash out.

Entrepreneur, une expérience précieuse pour investir

De nombreux experts en investissements se pressent auprès des chefs d’entreprises pour prodiguer conseils et opportunités. La nouvelle génération d’entrepreneurs ou les successeurs familiaux sont cependant soucieux de garder le contrôle de leur holding et recherchent avant tout à acquérir les outils qui leur permettront d’être autonomes dans leurs décisions.

La complexification du monde de l’investissement avec la sophistication des nouvelles techniques de gestion financière et les codes des spécialistes ont pu nous laisser croire que ces métiers étaient réservés à une élite surdiplômée, maîtrisant tous les nouveaux concepts.

Et pourtant, un investissement reste tout simplement un apport de liquidité, sous forme de capital ou de prêt, à une entreprise ou un organisme pour l’aider à se développer.

Alors qui dispose des meilleurs atouts pour repérer les meilleures entreprises lui permettant de rentabiliser son investissement ? un économiste, un ingénieur financier ou un entrepreneur ?

La vérité, c’est qu’il faut un peu des trois compétences : un économiste qui apportera sa vision du monde de demain, un analyste financier qui déchiffrera les bilans et comptes de résultats et effectuera des prévisions, et un entrepreneur qui connaît la réalité du monde de l’entreprise.

Qui mieux qu’un entrepreneur peut comprendre les enjeux du développement d’une entreprise, les différentes étapes et les changements d’échelle, l’adaptation aux marchés et à la concurrence, la maîtrise de la croissance et des coûts, et les difficultés de la gestion au quotidien des ressources humaines ou des réglementations et normes en constante évolution ?

Qui peut mieux que lui évaluer un projet d’entreprise et la capacité du management à délivrer avec succès ?

Un entrepreneur bénéficie d’une expérience précieuse pour détecter les champions de demain, ceux qui permettront à son investissement de générer des profits importants.

Acquérir les bases et comprendre les termes techniques

Une des premières étapes lorsque l’on s’engage dans le monde de l’investissement, est d’acquérir les codes et les bases techniques.
De quoi parle t’on lorsque l’on parle de la croissance économique, comment se mesure t’elle et quels sont les principaux facteurs qui l’influencent ? Qu’est-ce que le quantitative easing ou le tapering et comment peuvent-ils avoir un impact sur les investissements et leur valorisation ?

Investir, c’est avant tout anticiper. Avoir une idée du monde de demain, de l’évolution des relations économiques entre pays permet de détecter les secteurs d’activités et les zones géographiques qui seront porteurs de croissance.

Investir bien, c’est aussi savoir prévenir les risques. Il est indispensable de maîtriser les facteurs clés et les ratios utiles qui permettent de minimiser le risque d’erreur.

Il est donc nécessaire de mettre en place un processus d’investissement efficace et adapté à sa famille.

Mettre en place un processus d’investissement efficace

  • Définir ses objectifs et son allocation stratégique :

L’allocation stratégique a pour objectif de remplir les besoins et objectifs de l’investisseur. C’est la raison pour laquelle elle ne peut être qu’unique et adaptée à chaque famille. Il faut recenser les besoins et objectifs de chaque membre ou entité du groupe familial. Certains auront besoin de revenus réguliers, d’autres voudront lancer un projet entrepreneurial, des entités devront renforcer leur participation ou nouer des partenariats, un parc immobilier devra être rénové. Des projets philanthropiques ou d’entreprenariat social pourraient également voir le jour et certains membres de la famille pourraient vouloir fixer des contraintes ESG pour les investissements.

Ces projets ou besoins énoncés par les membres du groupe familial vont constituer pour l’allocation stratégique, des passifs, c’est-à-dire des engagements que les actifs patrimoniaux devront s’efforcer de remplir. A l’instar de la gestion des assureurs, l’allocation stratégique sera avant tout une allocation actifs/passifs (Asset and Liability Management), c’est-à-dire une allocation actif/objectifs. (Asset and Target Management)

Suivant la complexité de l’ATM, plusieurs techniques pourront être adoptées pour la mise en place de l’allocation stratégique : allocation par profil de risque, par horizon de temps, par budget de risque ou par cantonnement.

  • Définir ses critères de sélection par objectif

Lorsque l’allocation stratégique aura été fixée, la structure d’investissement pourra être mise en place. Chaque actif devra être étudié selon ses caractéristiques propres avant d’être sélectionné.

Pour un investissement immobilier, on regardera l’emplacement, le taux d’occupation espéré, la rentabilité du bien en étudiant le ratio loyer/valeur vénale. Pour un investissement en actions cotées, on étudiera la progression du CA, l’EBITDA, le taux de distribution, la volatilité du titre, pour un actif non coté, des due diligences avec des critères plus subjectifs devront être observés.

Des contraintes propres au groupe familial pourront également être ajoutées au processus de sélection : zone géographique ou secteur d’activité pour diversifier les risques dans le cas d’une activité entrepreneuriale prépondérante, critères ESG...

  • Définir ses outils de reporting

Lors de la mise en place de l’allocation, les tableaux de bord de suivi devront être définis.

Il s’agit de vérifier que l’investissement choisi évolue bien selon les prévisions.

On pourra comparer sa performance à des indices de référence (benchmark) ou à des pairs c’est-à-dire des fonds ou des entreprises exerçant dans le même domaine.

Le suivi des facteurs clés permettra de vérifier si les objectifs sont atteints.
Un remplacement ou une mise sous surveillance accrue des actifs déviants devront être décidés.

  • Mettre en place sa gestion des risques

Au-delà de la surveillance grâce aux tableaux de bord de chaque actif, c’est l’allocation globale dans son ensemble qui devra faire l’objet d’un examen attentif et régulier.

Chaque année en particulier, il faut se livrer à l’exercice de réallocation qui permet d’une part d’actualiser les objectifs initiaux et d’autre part de vérifier si l’allocation est toujours cohérente avec les objectifs fixés.

Par exemple, le re-balancement annuels des portefeuilles est une technique qui permet d’optimiser les performances en vendant les actifs ayant le plus monté pour restaurer un stock de liquidité qui aurait été consommé, ou revenir sur le niveau de risque initial. Cette technique simple permet de « surfer » sur les cycles boursiers.

Il faudra être particulièrement vigilant sur le suivi de la liquidité qui est le risque le plus important pour un investissement. Les sociétés de gestion, les banques et les assureurs sont soumis très régulièrement à des contrôles de liquidité pour vérifier leur solidité et leur capacité à résister à un évènement systémique.

Pour un entrepreneur, le passage dans le monde de l’investissement peut s’avérer complexe. Acquérir les méthodes et les outils des investisseurs institutionnels va lui permettre d’avancer et trouver les solutions propres à ses besoins et à sa famille.

  • Définir son allocation globale en fonction de ses objectifs
  • Identifier les investissements cibles
  • Les analyser pour sélectionner les plus pertinents par rapport aux objectifs
  • Mettre en place des outils de reporting et d’analyse des risques

C’est un chemin vers l’autonomie, qu’il doit faire, accompagné par un expert de l’investissement. 

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